20 réponses

  1. En tant que future accompagnante, l’erreur que je commettrai sans doute c’est de me comparer à d’autres therapeutes-accompagnants qui me paraîtront parfait, plus competent, qui sauront mieux s’exprimer que moi, ce qui me fera perdre confiance en mon travail et en moi-même…mon plus gros défi sera sans doute de me sentir légitime.
    Une autre erreur serait peut-être que je n’exploite pas assez mes propres méthodes sur moi-même en voulant trop me concentré sur mes clientes et sur leur besoin.. c’est à dire vouloir à tout prix sauver la personne en négligeant ma propre guérison…

    1. Oh oui, ce sont en effet des erreurs fréquentes aussi … bien vu !

      Pour la première, la comparaison …. arrhhh … celle-ci fait tellement mal … l’herbe plus verte ailleurs.
      On parle (et on travaille) à plusieurs reprises dans la formation de la jalousie ainsi que comment faire pour trouver ta signature unique de professionnelle afin que tu sentes que tu possèdes quelque chose d’unique à offrir aux autres, même si tu as fait la même formation ou que tu possèdes les mêmes outils. Les comparaisons ne s’arrêteront pas avec cela, mais tu ne te feras pas du mal, ni tu détruiras tout ce que tu as bâti parce que tu auras des fondations solides pour te permettre de les vivre autrement.

      Quant à la deuxième, passer du sauveur à la personne qui fait confiance aux autres et en leur capacité de guérison, c’est un processus personnel que nous devons passer en tant que professionnelle de l’accompagnement. Tu es invitée à faire ce parcours avec mon approche. Car avant de le faire pour les autres, tu apprendras à te faire confiance et à faire confiance en tes capacités.

      1. Bonjour, merci pour le rappel d’aider à vivre le processus et de ne pas mesurer sans cesse « par rapport au résultat escompté » effectivement c’est une erreur qu’il m’arrive de faire.

  2. Bonjour à toutes, je n’accompagne pas encore vraiment (je l’ai fait un peu auparavant en tant que prestataire d’une autre personne), mais l’obstacle le plus important pour moi est mon manque de confiance en moi, mon sentiment d’illégitimité et d’imposture. Je travaille dessus, mais c’est un sacré boulot !

    1. Oh oui, sacré boulot de travailler le manque de confiance en soi, le sentiment d’illégitimité et d’imposture.
      En tous cas, bravo de le faire, car beaucoup de personnes n’initient pas ce cheminement qui n’est pas le plus simple.

  3. les erreurs que j’ai commise et que je suis dans le processus d’améliorer sont ma posture en tant que thérapeute et mon droit à l’erreur, et reconnaitre que je ne peux pas aider tout le monde. Je voulais sortir tous mes outils mais je me perdais moi-même et la réflexion de personnes lors d’un salon qui m’a dit vous proposés beaucoup de choses, m’a fais comme une claque et j’ai compris que je me noyais dans mes propositions. Du coup j’ai revue quel était vraiment mon intention dans l’accompagnement que je veux proposés et de quelle façon, sans faire du copiage sur les autres thérapeutes.

    1. Oh oui, on a une tendance à vouloir bien faire et donc à en faire de trop, à sortir tous nos outils durant une séance…
      Car en partie, il y a une espèce d’idée que la transformation doit être soudaine et intense… un peu comme ce qui se véhicule sur la Kundalini …
      Mais quand on étudie les écritures Tantriques (entre autres), on peut comprendre que les prises de conscience, les pépites et l’illumination (la transcendance) arrivent sans grande intensité et à petits coups pour la plupart des humains et non en une seule fois et de manière forte. (On en parle dans le module 6 avec les chakras du système traditionnel avec le système arc-en-ciel plus récent.)
      Et d’un autre côté, le besoin de reconnaissance et de validation de nos clients sur notre pratique nous pousse à surcompenser car le syndrome de l’imposteur prend le dessus.
      Ces deux ensemble, nous font faire n’importe quoi.
      Pour aller dans la bonne direction, trouver ta signature unique, le pourquoi on vient te voir, qu’est-ce que tu apportes de différents en termes de personnalité, de valeurs et d’énergie.

    1. Oh oui, ce syndrome est bien ancré chez les femmes, encore en plus chez les thérapeutes et coachs.
      Mais faut-il vraiment s’en débarrasser ou plutôt comprendre son fonctionnement et ce qu’il a à t’apprendre ?
      Par exemple, en m’occupant du mien, je me suis rendue compte que j’avais envie que ma formation soit tout aussi impactante pour mes élèves mais aussi pour leurs clientes.
      Cela m’a permis de mettre cela en avant dans le travail que j’offre.
      Dis-moi comment cela atterrit pour toi ?

  4. L’erreur dont je me rapproche le plus c’est celle d’en faire trop. Alors non pas que je sorte toutes les techniques mais je donne trop de temps. Régulièrement mes clientes ont 30 minutes de plus. Le truc c’est que je ne me vois pas leur dire que leur temps est écoulé alors qu’elles sont en train de toucher quelques choses de précieux…

    1. Je comprends parfaitement ce que tu ressens, et je te remercie pour ton honnêteté. C’est une « erreur » que beaucoup d’accompagnantes font, surtout lorsque l’on a un grand cœur et une envie sincère de vraiment aider. Donner trop de temps, surtout quand on voit une cliente toucher quelque chose de précieux, est tentant, mais cela peut rapidement devenir épuisant pour toi et créer un déséquilibre dans ton travail.

      L’une des clés de l’accompagnement est de trouver un équilibre entre le temps que tu donnes et les limites que tu poses. Poser une limite de temps ne signifie pas que tu coupes la transformation ou que tu arrêtes quelque chose de précieux. Au contraire, cela permet souvent à la cliente de continuer à intégrer et à travailler entre les séances, ce qui est également très puissant. Parfois, interrompre au bon moment laisse la place à une belle continuation en soi.

      Dans mon approche, j’accorde beaucoup d’importance à la qualité de présence et à la capacité à accompagner en créant un cadre sécurisant, mais aussi structuré. Cela permet aux clientes de savoir qu’elles peuvent s’engager dans ce processus sans que tout repose uniquement sur cette séance-là. Cette structure t’aide également à préserver ton énergie et à rester pleinement disponible à chaque fois, sans ressentir l’épuisement qui vient du fait d’en faire « trop ».

      Il est aussi possible de développer des phrases ou des manières douces de signaler la fin de la séance, tout en offrant une continuité : par exemple, en notant le point précis que vous avez touché et en l’invitant à revenir dessus à la séance suivante. Cela peut maintenir l’énergie de la transformation en cours tout en posant une limite claire et bienveillante.

      Si tu souhaites explorer comment structurer ton accompagnement tout en restant alignée avec ton envie d’être profondément présente, ma formation pourrait t’aider à développer cette posture. Elle te permettrait de renforcer ta confiance en ton cadre et en ta capacité à accompagner de manière puissante, sans te sacrifier.

      Je suis ravie de te soutenir dans cette belle démarche, et n’hésite pas à me contacter si tu veux en discuter plus en détail. Merci encore pour ton partage, et à bientôt, j’espère !

  5. Bonjour Jessica,

    Dans les premiers accompagnement que je réalise je ne me sens pas totalement légitime parce que je n’ai pas assez avancé selon moi sur ma propre guérison. C’est donc l’erreur de la perfection qui domine en moi. J’entends tes conseils pour lesquels je te remercie.
    Une question quant aux nombre nécessaires de séances par personne accompagnée puisque leur cheminement est aléatoire.
    Comment fonctionnes-tu ? Avec un programme de 10, 15 ou 20 séances ou au rdv reconductible selon les besoins ?
    Je suis mal à l’aise avec ces programmes qui imposent un nombre de séances à l’avance. Je pense que Sylvie peut s’en sortir avec 5 séances là ou Jennifer aura besoin de 12 séances. Cela n’est pas prévisible. Ton approche m’intéresse. Merci pour la valeur de ces vidéos.

    1. Bonjour Nathalie,
      Merci beaucoup pour ton message et ta transparence. Le sentiment de ne pas être légitime tant que l’on n’a pas « assez » avancé sur sa propre guérison est très courant, et il reflète bien cette « erreur de la perfection » dont tu parles. L’accompagnement n’est jamais parfait, tout comme notre propre cheminement, et ce qui compte vraiment, c’est ta capacité à être présente pour l’autre, même avec tes propres imperfections. Je suis ravie que mes conseils te parlent, et je te remercie pour ta confiance.

      Concernant ta question sur le nombre de séances, je comprends parfaitement ton malaise face aux programmes qui imposent un nombre de séances précis à l’avance. Chaque personne a effectivement son propre rythme, et le cheminement de l’une peut être très différent de celui d’une autre.

      Pour ma part, j’ai choisi de fonctionner avec un programme de 10 séances. J’ai constaté que c’est souvent le temps nécessaire pour permettre des changements profonds et pour qu’une vraie intimité s’installe entre la personne accompagnée et moi. Cela permet de poser un cadre tout en offrant la flexibilité d’explorer en profondeur. Dix séances me semblent être le minimum pour permettre un accompagnement complet, tout en laissant de la place à la spontanéité et à l’évolution du processus.

      Si une personne a besoin de moins de séances pour atteindre certains objectifs, cela devient une belle opportunité pour travailler sur d’autres aspects, explorer un nouvel outil ou simplement mettre en valeur le chemin déjà parcouru. Cela permet de renforcer ce qu’elle a déjà accompli, consolidant les transformations en cours tout en offrant un espace d’approfondissement.

      Si cela résonne avec toi et que tu veux discuter plus en profondeur de cette approche, je serais ravie d’échanger. Merci encore pour ton partage et pour la valeur que tu apportes à cette discussion. À très bientôt, j’espère !

  6. Bonjour Jessica, étant en processus de devenir accompagnatrice, l’erreur que j’ai présentement est me sentir illégitime ou insuffisante. Ce qui m’empêche de focuser sur mes forces et ma signature personnelle. Je constate, en écoutant ta vidéo 2, que j’ai déjà beaucoup de qualités tel que; l’empathie, l’écoute et le non jugement, ceci m’encourage pour la suite, je te remercie d’éclairer mon processus!

    1. Bonjour Isabelle,

      Merci beaucoup pour ton message et ta sincérité. Je comprends parfaitement ce que tu traverses. Ce sentiment d’illégitimité ou d’insuffisance est une erreur que beaucoup font lorsqu’ils commencent leur chemin vers l’accompagnement. Il peut être difficile de reconnaître ses propres forces quand on se sent submergé par des doutes et des comparaisons.

      Je suis ravie de savoir que ma vidéo t’a permis de te reconnecter à tes qualités, comme l’empathie, l’écoute, et le non-jugement. Ce sont des atouts essentiels pour une accompagnante, et tu les possèdes déjà ! Ce sont précisément ces qualités, cette qualité de présence qui font la différence dans un accompagnement, bien plus que n’importe quel diplôme ou expérience.

      Plutôt que de te concentrer sur ce que tu penses te manquer, continue à valoriser ce que tu possèdes déjà. Ton empathie, ta capacité d’écoute et de non-jugement sont des fondations solides sur lesquelles tu peux construire ta signature personnelle en tant qu’accompagnatrice. Ma formation pourrait t’aider à approfondir cette exploration de toi-même, à développer cette signature unique et à renforcer ta confiance en tes compétences naturelles.

      Je serais ravie de t’accompagner davantage dans ce processus et de te soutenir dans cette belle démarche. Continue de croire en toi et de te rappeler que tu as déjà tout en toi pour réussir.

      Merci encore pour ton retour, et n’hésite pas à me contacter si tu souhaites en discuter plus en détail.

      À bientôt, j’espère !

  7. Allô!
    Je suis à mes tout début en accompagnement et mon gros problème est de mettre mes propres limites car je donne beaucoup d’espace à mes clientes et ça peut me submerger dans ma vie personnelle vue que je travaille de la maison. Également le sentiment d’imposteur est présent en moi, je pense et ressens que j’ai toujours besoin de plus de formation pour accompagner, manque de confiance pour m’afficher également. Merci pour les vidéos 🙂

    1. Bonjour Mariann,

      Merci beaucoup pour ton partage sincère. Ce que tu décris est très courant au début de l’accompagnement, surtout quand on travaille de chez soi et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est floue. Mettre des limites claires est essentiel, non seulement pour préserver ton énergie, mais aussi pour pouvoir accompagner tes clientes avec la meilleure qualité de présence possible.

      Le fait de donner beaucoup d’espace à tes clientes montre que tu as une belle capacité à être à l’écoute et à te montrer disponible, mais cela peut rapidement devenir épuisant si tu ne prends pas soin de tes propres limites. Poser des limites n’est pas un manque de bienveillance, bien au contraire. Cela permet de maintenir une qualité de présence et d’accompagnement durable pour elles, et de te protéger, toi aussi, de l’épuisement.

      Le sentiment de l’imposteur est également très courant, surtout lorsqu’on se sent encore « à ses débuts ». La vérité, c’est qu’il y aura toujours plus à apprendre, plus à explorer. Ce qui est important, c’est de se rappeler que ta qualité d’écoute, ton désir sincère d’aider, et ta capacité à être présente sont déjà des atouts très précieux. La qualité de présence, plus que le nombre de formations, est ce qui fait souvent la différence dans l’accompagnement.

      Concernant les limites et l’organisation du travail à la maison, il est essentiel de définir des horaires clairs, de te créer un espace dédié et de t’y tenir autant que possible. Cela aide à maintenir une barrière entre ton travail et ta vie personnelle, même si les deux se déroulent au même endroit. Ma formation aborde également ces aspects pratiques et essentiels pour aider à construire un cadre de travail équilibré.

      Le manque de confiance pour t’afficher est également une étape naturelle à franchir, surtout quand on commence. Plus tu développeras une pratique qui te ressemble et plus tu te sentiras légitime, et cette confiance viendra naturellement avec le temps. Mon approche inclut un travail sur ce savoir-être, pour que tu puisses non seulement acquérir des compétences techniques, mais aussi te sentir à l’aise et en confiance dans ta posture d’accompagnante.

      Merci encore pour ton partage et ta confiance. Si tu veux en discuter davantage ou voir comment je pourrais t’aider à poser ces limites et à construire cette confiance, je serais ravie d’échanger. À très bientôt, j’espère !

  8. Merci pour cette vidéo qui donne beaucoup d’informations et de conseils. Les erreurs principales pour ma part sont la légitimité et le fait de penser que si je montre que j’ai moi même des soucis dans mon quotidien avec mes enfants notamment je ne serai pas capable/apte à aider sur les même genres de problème, et ce même si je sais que cela n’empêche pas d’avoir les compétences nécessaires…

    1. Merci beaucoup pour ton message et pour ton partage sincère, Estelle. Ce que tu décris est très courant, et beaucoup d’accompagnants traversent ces mêmes questionnements sur la légitimité, surtout quand ils sont confrontés à des défis similaires dans leur propre vie personnelle. Le fait de penser que parce que tu as toi-même des soucis dans ton quotidien, cela te rendrait moins capable d’aider les autres sur les mêmes sujets, est une croyance limitante qui peut être difficile à surmonter, même si intellectuellement tu sais que cela n’enlève rien à tes compétences.

      Il est important de se rappeler que l’accompagnement, c’est avant tout un espace de présence, de soutien et de guidance. Le fait d’être en chemin, de vivre toi-même des défis, ne te rend pas moins compétente. Au contraire, cela te permet d’être plus empathique, plus connectée à la réalité des personnes que tu accompagnes, parce que tu comprends leurs défis de l’intérieur. Être accompagnante ne signifie pas être parfaite ou avoir tout réglé dans sa propre vie. Cela signifie simplement être capable d’accompagner avec bienveillance et compréhension, en utilisant tes compétences et ton expérience.

      En montrant que tu es humaine, que tu traverses toi aussi des moments difficiles, tu offres une authenticité qui peut rassurer et inspirer les autres. Cela montre que l’on peut avancer malgré les défis, et que l’accompagnement n’est pas réservé à ceux qui ont une vie parfaite, mais à ceux qui savent créer un espace de transformation pour les autres, même en étant en chemin.

      Si cette question de légitimité est un vrai frein pour toi, ma formation pourrait t’aider à intégrer pleinement ta posture d’accompagnante, en travaillant sur ce sentiment de légitimité et en te donnant les outils pour te sentir plus à l’aise dans ce rôle, même si tu fais face à tes propres défis personnels.

      Je suis ravie que la vidéo t’ait apporté des informations et des conseils utiles, et si tu souhaites en discuter davantage, je serais ravie d’échanger avec toi. Merci encore pour ta confiance, et à très bientôt, je l’espère !

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