On ne nous a pas appris à prendre soin de nous tout en prenant soin des autres.
Quand on devient accompagnante ou qu’on s’apprête à le devenir, il y a souvent une confusion subtile mais puissante :
Pour être « bonne », il faudrait tout donner.
S’oublier un peu.
Faire passer l’autre d’abord.
Être toujours disponible, toujours en accueil, toujours prête à aider… même au détriment de sa propre énergie, de ses limites, de ses besoins.
Mais ce modèle d’accompagnement épuise. Il use. Il crée de la distance entre toi et ce que tu transmets.
Alors comment faire autrement ? Comment poser une posture juste, humaine, engagée… sans t’oublier en chemin ?
C’est ce qu’on va explorer ensemble.
Le mythe de la présence illimitée
On associe souvent l’accompagnement à une forme de don total. Comme si l’efficacité se mesurait à l’intensité de notre implication.
Mais en réalité, plus tu t’impliques sans te respecter, plus tu actives des mécanismes de sacrifice :
tu réponds quand tu es épuisée,
tu acceptes ce qui n’est pas juste,
tu absorbes les émotions de l’autre,
tu portes plus que ce qui t’appartient.
Et au fil du temps, ça devient lourd. Ton feu sacré s’étouffe. Ton intuition s’éloigne. Ton corps dit stop, mais tu n’oses pas l’écouter.
L’accompagnement somatique part de toi
Avant d’accompagner les autres, tu es appelée à t’accompagner toi-même. Et poser des fondations sécures, ça commence par là :
Qu’est-ce qui me régule ? De quoi ai-je besoin pour rester présente, incarnée, stable ?
Un corps régulé devient un repère.
Un repère pour toi, mais aussi pour les personnes que tu accompagnes.
Quand tu es ancrée, claire, alignée dans ton système nerveux, tu n’as pas besoin de compenser. Tu n’as pas besoin de t’agiter pour être utile.
Ta présence devient ton principal outil.
Les 3 piliers d’une posture durable
1. Le respect de ton propre rythme
Tu n’as pas besoin de répondre dans l’heure.
Tu n’as pas besoin d’enchaîner les accompagnements sans temps d’intégration.
Tu n’as pas besoin d’être constamment disponible.
Plus tu écoutes ton rythme, plus tu entres dans une régulation organique, plus ton système reste aligné.
2. La clarté de ton cadre
Un cadre clair est un acte de soin pour toi et pour l’autre.
C’est lui qui te permet de rester stable quand la personne en face traverse une tempête.
C’est lui qui évite les flous, les attentes irréalistes, les débordements.
Un bon cadre protège la relation.
Et t’évite de devoir “gérer” l’autre.
3. L’autorisation à ne pas tout porter
Tu n’es pas là pour réparer.
Tu n’es pas là pour sauver.
Tu es là pour accompagner.
Et accompagner, c’est marcher à côté. Pas devant.
Ce n’est pas tirer, ni pousser, ni retenir.
C’est soutenir un mouvement qui appartient à l’autre.
Quand tu te sacrifies, tu déséquilibres la relation
C’est paradoxal : en voulant bien faire, tu peux créer une forme d’infantilisation.
Tu portes à la place. Tu t’investis plus que l’autre. Tu t’épuises… et tu lui voles une partie de son autonomie.
Accompagner depuis un lieu déséquilibré crée des attachements, des dépendances, des attentes irréalistes.
Et toi, tu risques de te retrouver à bout, à douter, à fuir ou à t’effondrer.
Alors que si tu tiens ta posture, si tu prends soin de toi en même temps que tu es au service, tu proposes un espace plus puissant.
Un espace dans lequel l’autre peut s’appuyer… sans t’aspirer.
Dans SomaLuna, on commence par toi
Avant de plonger dans les outils, les techniques, les pratiques… on revient à toi. À ton rythme. À ta capacité à te réguler. À ce qui te nourrit, te soutient, te fait vibrer.
Tu ne peux pas accompagner en sécurité si toi-même tu es en tension. Tu ne peux pas rester dans la durée si tu portes ta pratique à bout de bras.
Alors dans SomaLuna, on pose des fondations sécures. Pour que tu accompagnes avec justesse. Pour que tu n’aies plus besoin de choisir entre ta mission et ton équilibre.
Et si tu veux sentir ce que ça change, tu peux commencer par l’immersion gratuite :
Parce qu’on ne transforme pas le monde en s’oubliant. On le transforme en se tenant debout, ensemble, enracinées et puissantes.