Accompagner, c’est un métier de lien.
Un métier où l’on ouvre des espaces pour que l’autre puisse se déposer, respirer, se comprendre, se transformer.
Mais ce que beaucoup oublient, c’est qu’ouvrir un espace demande d’en avoir un soi-même.
Or, bien souvent, celles et ceux qui accompagnent ne sont pas en sécurité.
Pas émotionnellement.
Pas financièrement.
Pas toujours dans leur posture non plus.
Elles donnent, elles soutiennent, elles écoutent… mais à l’intérieur, ça tangue.
Quand la sécurité intérieure s’effrite
Je rencontre beaucoup de femmes qui ont choisi ce métier par vocation.
Elles ont suivi des formations, cumulé des outils, obtenu des certifications.
Elles ont parfois tout quitté pour vivre de ce qu’elles aiment.
Et pourtant, malgré toute cette bonne volonté, elles se sentent instables. Elles doutent de leur légitimité, cherchent sans cesse à se former pour combler un sentiment de manque,
ou s’épuisent dans une posture de sauveuse où elles donnent plus qu’elles ne reçoivent.
Ce qui manque, ce n’est pas de la technique.
C’est de la sécurité.
Pas seulement celle du mental, mais celle du corps :
celle qui fait qu’on peut rester présente, même quand l’autre traverse quelque chose de fort.
Celle qui fait qu’on peut poser un cadre sans se sentir autoritaire.
Celle qui fait qu’on peut recevoir de l’argent sans se sentir coupable.
La sécurité intérieure, c’est la fondation invisible de tout accompagnement juste.
Le lien entre sécurité intérieure et sécurité financière
Beaucoup séparent encore le travail sur soi et la réussite professionnelle.
Comme si l’un appartenait à la sphère personnelle et l’autre au monde extérieur.
Mais dans la réalité, tout est lié.
Quand tu n’as pas de sécurité intérieure, tu acceptes des clientes qui ne te conviennent pas.
Tu fixes tes tarifs à la baisse, tu t’éparpilles dans mille projets, tu repousses ton lancement.
Tu doutes de ton cadre, et tu te retrouves à bricoler.
Et à l’inverse, quand tu te sens stable, ancrée, soutenue par ton propre corps,
ton système nerveux ne panique plus à chaque changement.
Tu peux structurer, planifier, choisir.
Tu deviens fiable, pour toi d’abord, puis pour les autres.
Cette sécurité-là crée naturellement de la sécurité financière.
Pas par la stratégie seule, mais parce que ton énergie devient constante.
Tu ne vends plus depuis le manque, mais depuis la clarté.
Accompagner depuis un corps régulé
Accompagner en sécurité, c’est d’abord savoir se réguler.
Tu ne peux pas offrir de stabilité à quelqu’un si tu es en déséquilibre à l’intérieur.
Tu ne peux pas écouter profondément si ton corps est en vigilance permanente.
On ne parle pas ici d’être “zen” tout le temps
mais de savoir te reconnaître quand tu es tendue, submergée, fatiguée.
De savoir revenir à toi avant d’essayer de “gérer” la séance.
Accompagner depuis un corps régulé, c’est oser ralentir.
Oser respirer.
Oser dire on va s’arrêter là pour aujourd’hui sans culpabilité.
C’est comprendre que la qualité de ton espace dépend de ton état intérieur, pas de ton vocabulaire.
Le cadre : ton pilier invisible
Beaucoup d’accompagnantes confondent douceur et flou.
Elles veulent être accessibles, bienveillantes, ouvertes…
et finissent sans cadre clair.
Le cadre, ce n’est pas une barrière, c’est une boussole.
C’est ce qui te permet d’accompagner sans te perdre.
C’est ce qui dit à ton corps : “tu peux te détendre, je sais où on va.”
Un cadre, c’est une structure : tes limites, ton rythme, ta place, tes tarifs.
Quand il est posé, tu deviens plus libre parce que tu n’as plus à improviser sans cesse.
Tu peux alors te concentrer sur l’essentiel : la relation, la présence, la transformation.
Pourquoi j’ai créé Accompagner en Sécurité
J’ai longtemps observé que les accompagnantes n’ont pas de vrais espaces pour parler de leur posture,
de leur sécurité, de leur cadre.
On leur enseigne des outils, des méthodes, des protocoles…
mais rarement comment se sentir stables à l’intérieur de tout ça.
C’est pour ça que j’ai créé Accompagner en Sécurité :
une expérience gratuite de 4 jours, pour revenir à la base.
On ne parlera pas stratégie.
On ne parlera pas business plan.
On parlera de toi. De ton corps. De ton rapport au cadre, au don, à la légitimité, à l’argent.
Chaque soir, une pratique guidée t’aidera à sentir plutôt qu’à comprendre :
Jour 1 : revenir à ta base, ton élan, ton pourquoi.
Jour 2 : sécuriser ta posture et ton cadre.
Jour 3 : donner forme à ton accompagnement sans t’épuiser.
Jour 4 : relier sécurité intérieure et stabilité financière.
C’est une expérience à vivre, pas à suivre.
Et elle est ouverte à toutes, que tu sois déjà installée ou en reconversion.
La sécurité, ça s’apprend
Personne ne naît sécure.
On le devient, en se connaissant, en s’écoutant, en apprenant à se poser.
Et dans ce métier, c’est une responsabilité autant qu’une ressource.
Parce que ta stabilité devient la sécurité de l’autre.
Et ta clarté devient son repère.
Accompagner en sécurité, c’est te donner le droit de te sentir bien dans ton métier.
De ne plus courir après la reconnaissance ou la validation.
De construire une pratique solide, durable, vivante.
C’est oser dire : “je ne veux plus improviser, je veux structurer.”
Et “je veux vivre de ce que je fais, sans peur de tomber.”
Accompagner en Sécurité
Du 3 au 6 novembre 2025, à 20h (en ligne)
4 jours pour renforcer ton accompagnement et retrouver une sécurité intérieure et financière.





