On croit souvent que le plus dur, c’est de se former. D’apprendre les techniques. De maîtriser les outils.
Mais en réalité, ce qui transforme ta pratique, ce qui te permet de durer, d’accompagner avec justesse et de ne pas t’épuiser… c’est tout ce qu’on ne t’a pas dit.
Voici ce que j’aurais aimé qu’on me dise, quand j’ai commencé.
1. Tu n’as pas besoin de tout savoir
J’ai longtemps cru qu’il fallait que je sois une encyclopédie vivante pour être légitime.
Que si je ne connaissais pas toutes les approches, tous les protocoles, je ne serais jamais « assez ».
Mais accompagner, ce n’est pas délivrer un contenu.
C’est être en lien, en présence, en écoute de ce qui se passe là, maintenant.
Le savoir est un appui. Pas un rempart.
Et la vraie compétence, c’est de rester présente, même quand tu ne sais pas.
C’est ça, la sécurité.
2. Ton système nerveux est ton premier outil
Tu peux avoir les meilleurs outils du monde… si ton corps est en tension, si tu portes le stress de la personne en face, si tu es en mode survie sans le savoir : tu seras vite submergée.
On ne m’avait jamais parlé de régulation du système nerveux.
Et pourtant, c’est le socle.
C’est ce qui te permet de rester centrée, ancrée, même quand ce que vit l’autre est intense.
C’est ce qui te permet de ne pas te vider à chaque séance.
Et c’est ce qui te permet d’accompagner sans te sacrifier.
3. Ce n’est pas toi qui fais le travail
Quand tu es engagée, tu as envie que la personne avance.
Tu veux qu’elle comprenne, qu’elle change, qu’elle se libère.
Mais cette envie peut devenir un piège : tu portes à sa place. Tu tires. Tu t’épuises.
On ne m’avait pas dit que le rôle de l’accompagnante, c’est de soutenir le processus… pas de le provoquer.
De marcher à côté. Pas de guider depuis l’avant.
Et qu’accompagner, c’est aussi faire confiance à l’intelligence de l’autre.
4. Ton vécu ne te disqualifie pas
Je pensais que pour accompagner, il fallait être “guérie”. Stable. Parfaite.
Mais la réalité, c’est que nos histoires, nos blessures, nos traversées font de nous des accompagnantes sensibles, nuancées, profondément humaines.
À condition de les avoir suffisamment intégrées.
De ne pas les projeter.
De savoir où tu en es, et ce que tu peux contenir.
Ton vécu peut devenir ta signature.
5. Le cadre est un soin
Je pensais que poser des limites, c’était dur. Froid. Anti-accueil.
Mais un cadre clair, c’est ce qui protège la relation. C’est ce qui permet à chacune d’être à sa place.
Ce que j’aurais aimé qu’on me dise ?
« Plus ton cadre est clair, plus ton cœur peut être ouvert. »
Et ça change tout.
6. Tu peux t’entourer
J’ai mis trop de temps à chercher seule. À douter seule. À me débattre dans mes peurs sans soutien.
Ce que j’ai compris : on ne peut pas accompagner dans la durée si on n’est pas, soi aussi, accompagnée, inspirée, soutenue.
Tu as besoin d’un espace pour te déposer. Tu as besoin de pairs, de mentorat, d’exemples. Tu as besoin de t’autoriser à continuer à apprendre, à évoluer.
C’est comme ça qu’on reste vivante dans sa posture.
Et toi, tu aurais aimé savoir quoi ?
Si tu es déjà en chemin, ou si tu es au tout début, si tu sens que tu veux accompagner, mais sans t’oublier, sache que tu n’as pas à tout porter seule.
C’est pour ça que j’ai créé SomaLuna.
Et c’est pour ça que j’ai conçu l’immersion gratuite « De l’auto-sabotage à la sécurité intérieure ».
Parce qu’accompagner depuis le cœur, c’est possible.
Mais ça demande des bases solides.
Et c’est là qu’on peut faire le chemin ensemble.