Quand tu as vécu l’intensité du trauma, les vagues de l’abandon, les creux du rejet ou les nœuds du non-dit… tu développes une capacité unique : celle de sentir l’autre profondément.
Tu lis entre les mots.
Tu perçois les micro-détails.
Tu sens ce qui n’est pas dit, ce qui est figé, ce qui brûle à l’intérieur.
Mais voilà : sentir, ce n’est pas encore accompagner. Et vouloir aider, ce n’est pas encore soutenir sans se confondre.
Alors comment transformer ton vécu en une posture d’accompagnante juste, éthique, impactante ?
C’est ce qu’on va explorer ici.
Tu n’as pas besoin d’avoir « tout résolu »
Beaucoup de femmes que je rencontre pensent qu’elles doivent avoir tout guéri, tout apaisé, tout intégré avant d’accompagner.
Mais c’est faux.
Tu n’as pas besoin d’avoir fini ton chemin pour en ouvrir un à l’autre.
Tu as juste besoin de connaître tes zones sensibles, de savoir te réguler, et de ne pas projeter ton histoire sur l’autre.
La posture d’accompagnante, ce n’est pas une fin.
C’est une suite logique, un prolongement de ton propre chemin… à condition d’avoir commencé à en faire une ressource.
Survivre, c’est s’adapter. Contribuer, c’est choisir.
Quand tu es en mode survie, tu agis par nécessité :
tu veux aider parce que tu ne veux pas que l’autre ressente ce que tu as ressenti,
tu te rends indispensable pour ne pas être abandonnée,
tu t’oublies dans l’autre parce que tu ne veux plus sentir ton propre vide.
Mais à un moment, tu peux faire un pas de côté. Te demander :
Est-ce que j’aide parce que j’ai peur ? Ou est-ce que j’accompagne depuis un lieu de choix, d’intégration, de conscience ?
Le passage de la survie à la contribution se joue ici.
Dans cet espace où tu ne confonds plus ton besoin d’exister avec ton rôle d’accompagnante.
Ce que ton vécu a à offrir… une fois intégré
Ton vécu n’est pas un handicap. C’est un prisme.
Une manière unique de lire le monde. De ressentir. De relier.
Mais ce prisme, tu peux le brandir comme une épée ou le poser comme un miroir.
Et tout dépend de ton degré d’intégration.
Intégré, ton vécu devient :
une capacité à accueillir les émotions de l’autre sans t’y perdre,
une source d’empathie lucide (et pas fusionnelle),
une boussole pour sentir ce qui est juste, même quand c’est subtil.
Mais sans cadre, sans régulation, sans conscience… ton vécu peut aussi te piéger. Tu peux rejouer ton histoire à travers les autres.
Ou vouloir les “sauver” là où tu n’as pas été entendue.
Et c’est là que la formation, le cadre, l’accompagnement font toute la différence.
Le cadre, c’est ce qui te permet d’oser
Tu n’as pas besoin de te désincarner pour être professionnelle.
Tu n’as pas besoin de nier ton histoire pour transmettre.
Tu as juste besoin d’un contenant suffisamment clair et solide pour que ton vécu ne déborde pas.
Et ça, ça s’apprend. Ça se construit.
Pas à pas. Avec des outils. Et surtout, avec un espace où toi aussi tu peux être soutenue.
Dans SomaLuna, on ne cherche pas à t’enfermer dans un moule.
On t’aide à transformer ton vécu en posture claire, éthique, incarnée.
Parce que ton histoire a de la valeur.
Et que ta manière d’accompagner peut devenir ta signature.
Tu n’es pas trop sensible. Tu es traversée.
Les femmes que je forme sont souvent hypersensibles, intuitives, profondes.
Elles ont parfois eu peur d’être “trop”.
Ou pas assez structurées pour accompagner.
Mais quand elles posent leur socle intérieur, Quand elles apprennent à réguler leur système, Quand elles comprennent les dynamiques du trauma…
Alors elles deviennent puissantes.
Pas dans la dureté, mais dans la justesse. Pas dans le contrôle, mais dans la présence.
Et c’est là que la contribution commence.
Tu veux transformer ton vécu en force tranquille ?
Commence là où tu es. Commence avec ce que tu ressens.
Et offre-toi un espace pour en faire une base stable, claire, profondément incarnée.
C’est ce qu’on fait ensemble dans l’immersion gratuite « De l’auto-sabotage à la sécurité intérieure ». Et si tu sens que tu veux aller plus loin, SomaLuna t’accompagnera à transformer ton histoire en posture : celle d’une accompagnante ancrée, régulée, éthique, pleinement vivante.
Le monde n’a pas besoin de perfection. Il a besoin de femmes vraies, solides, qui savent tenir l’espace.
Et tu peux en faire partie.