Quand j’ai commencé à accompagner des femmes, je pensais que mes outils suffiraient. Que mon envie de bien faire, ma bienveillance, mon écoute seraient les piliers. Et bien sûr, ça compte. Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’accompagner le féminin, c’est entrer dans un univers bien plus vaste, profond… et parfois déroutant.
Aujourd’hui, après des années d’expérience, je partage avec toi ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. Peut-être que cela t’évitera des écueils. Peut-être que cela nourrira ton chemin.
1. Le féminin sacré réveille autant qu’il relie
Accompagner des femmes vers leur féminin profond, ce n’est pas seulement proposer des espaces de douceur et de reconnexion. C’est aussi activer des mémoires, des blessures, des peurs.
J’aurais aimé qu’on me dise : ce n’est pas un long fleuve tranquille. Le féminin sacré vient parfois toucher là où ça fait mal. Il ne s’agit pas de créer du beau, il s’agit de créer du vrai.
2. La posture d’accompagnante est un chemin intérieur permanent
Je croyais qu’une fois formée, je serais “prête”. Je me suis vite rendu compte que la posture d’accompagnante est vivante. Elle demande de l’ajuster en permanence : avec ce que je vis, ce que je ressens, ce que l’autre vient réveiller en moi.
Accompagner, c’est se regarder soi-même, sans cesse. Ce n’est pas être parfaite, c’est être consciente.
3. Le corps parle plus fort que les mots
J’ai mis du temps à comprendre à quel point les mots peuvent mentir, arrondir, contourner… alors que le corps, lui, ne triche pas.
Dans l’accompagnement du féminin, c’est dans les silences, les regards fuyants, les respirations bloquées, les mouvements minuscules que tout se joue.
J’aurais aimé apprendre plus tôt à lire ce langage-là.
4. Trop donner épuise. Mieux tenir l’espace transforme
Au début, je croyais qu’être une bonne accompagnante, c’était tout donner : mon énergie, mon temps, mon attention sans limites. Résultat : je finissais vidée.
Aujourd’hui, je sais qu’accompagner, ce n’est pas porter. C’est tenir un espace clair, solide, sécure. C’est être un repère, pas une béquille.
5. Tu ne peux pas accompagner plus loin que là où tu es allée toi-même
J’aurais aimé qu’on insiste là-dessus : ton propre chemin compte. Si tu veux guider dans les zones d’ombre, tu dois avoir appris à t’y repérer. Pas être parfaite. Mais avoir marché ce terrain pour de vrai.
Le plus bel outil, c’est ta présence incarnée.
Si tu es sur ce chemin, que tu sens que tu veux accompagner le féminin avec plus de justesse, de profondeur, de sécurité… alors ces clés sont pour toi.
Avec clarté et sincérité, Jessica