Le mot circule partout.
Yoga somatique. Pilates somatique. Breathwork somatique.
On en parle dans les retraites, sur Instagram, dans les formations…
👉 Bref, c’est devenu le mot à la mode.
Mais derrière cette vague de tendance, beaucoup ne savent pas vraiment ce que ça recouvre.
Certaines pensent que c’est juste “bouger lentement”. D’autres que c’est une façon chic de dire “avec le corps”.
Résultat : on utilise ce terme sans en saisir la portée.
Et c’est dommage, parce que le somatique est loin d’être une mode.
C’est un retour au vivant.
Et c’est aussi, pour moi, la clé d’un accompagnement profond et transformateur.
Somatique : définition claire et sans jargon
Le mot somatique vient du grec soma, qui signifie le corps vivant.
Quand on parle de somatique, on parle d’un corps ressenti de l’intérieur, traversé par l’expérience, porteur de mémoire.
Ce n’est pas le corps “physique” vu de l’extérieur. Ce n’est pas non plus un corps théorisé, analysé ou mentalisé.
C’est le corps tel qu’il se vit, ici et maintenant.
👉 Être dans une approche somatique, c’est mettre de la conscience dans le corps, dans ce qu’il sent, dans ce qu’il exprime, dans ce qu’il retient.
Le yoga, dans sa version traditionnelle, est une pratique somatique : on y amène de la conscience dans chaque mouvement, chaque respiration, chaque sensation.
Mais ce n’est pas automatique.
Sans conscience, même une posture de yoga devient mécanique.
Ce qui rend une pratique somatique, c’est la qualité de présence.
L’accompagnement somatique : une posture, pas une méthode
Quand on parle d’accompagnement somatique, on ne parle pas seulement d’outils.
On parle d’une posture.
D’une manière d’être au contact du vivant de l’autre, en tenant compte du corps, du rythme, des sensations, du système nerveux, de l’histoire tissée dans les tissus.
Un accompagnement somatique, c’est :
ralentir assez pour laisser émerger ce qui se vit vraiment,
sortir du “mental qui analyse” pour revenir au “corps qui sent”,
proposer un espace où la personne peut revenir à elle-même, dans sa globalité,
créer des conditions de sécurité pour que le corps puisse s’exprimer, se réguler, se transformer.
Ce n’est ni magique, ni spectaculaire, mais profondément humain.
Et terriblement efficace, quand c’est fait avec conscience.
Et la psychosomatique dans tout ça ?
On confond souvent somatique et psychosomatique.
La psychosomatique dit : “ce que tu ne dis pas, ton corps va le crier”.
Elle part de l’idée que le corps exprime des conflits psychiques inconscients.
Mais ce n’est pas ça, le somatique.
👉 Le somatique ne cherche pas à interpréter. Il ne dit pas “si tu as mal au dos, c’est que tu portes trop”.
Il dit : “et si on allait sentir ensemble ce que ton corps vit là, maintenant ?”
On ne plaque pas une lecture.
On laisse émerger ce qui est déjà là.
C’est plus subtil. Plus respectueux. Et surtout, plus incarné
Des exercices somatiques concrets et ciblés
Pourquoi se former à l’accompagnement somatique change tout
Tu peux être la meilleure pour écouter.
Tu peux avoir une présence douce et enveloppante.
Mais si tu ne sais pas comment travailler avec le corps, tu risques de rester à la surface.
👉 Le somatique donne des clés pour :
aller là où les mots ne vont pas,
réguler au lieu de raisonner,
accompagner même quand l’autre est figé, coupé ou submergé.
Et c’est exactement ce qu’on fait dans SomaLuna :
une formation qui t’apprend à accompagner avec ton corps, et dans le corps de l’autre.
Tu y découvres comment :
observer les signaux du système nerveux,
proposer des rituels, des mouvements, des respirations ciblées,
accueillir l’émotionnel sans te laisser déborder,
créer un cadre sécure pour explorer l’intime, sans danger ni projection.
Et surtout, tu vis toi-même cette transformation.
Parce qu’un bon accompagnement somatique commence par un corps régulé, incarné, vivant.
Somatique : une autre manière d’être en lien
Ce n’est pas un concept flou ou théorique.
Le somatique s’explore dans le corps, à travers des gestes simples, mais puissants.
Voici quelques exemples :
Accueillir une émotion en mouvement
Plutôt que de parler de sa colère, on va la ressentir, la laisser traverser le corps, de manière contenue, sécurisée.Créer un ancrage corporel de sécurité
Mains posées sur le ventre, respiration lente, attention posée sur les points d’appui : un rituel de retour à soi simple mais stabilisant.Mobiliser le bassin pour relancer l’énergie de vie
Le bassin est souvent figé chez les femmes. Le mobiliser en conscience permet de réhabiter son axe, son énergie, sa puissance.Utiliser le souffle pour réguler le système nerveux
Respirations saccadées, longues expirations, pauses en apnée douce : on agit directement sur le nerf vague.
Chaque exercice somatique a un objectif précis :
rétablir la sécurité intérieure,
ouvrir un espace émotionnel,
délier une tension chronique,
intégrer un changement profond.
Et surtout, ces gestes parlent un langage que le mental ne comprend pas… mais que le corps entend.
L’approche somatique n’est pas un outil parmi d’autres.
C’est un changement de regard, une autre manière d’écouter, d’être là, de guider.
Et quand tu intègres ça,
tu n’as plus besoin de tout savoir.
Tu n’as plus peur de “ne pas dire les bons mots”.
Parce que ton corps devient ton premier allié.
Et tu accompagnes, depuis un lieu vivant, humble, clair.
Tu n’as plus besoin de tout comprendre pour commencer.
Mais tu as besoin de sécurité. De clarté. D’une vraie posture.
👉 Et si tu sens que c’est ce que tu es en train de chercher, je t’ai préparé une formation gratuite pour poser les premières pierres :
“De l’auto-sabotage à la sécurité intérieure : 3 jours pour te sentir prête à accompagner (vraiment)”.
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comment revenir à un socle intérieur stable,
et ce qu’il te faut vraiment pour oser accompagner avec ton corps.
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