Tu as envie d’avancer. Tu poses des objectifs. Tu écris des intentions. Tu fais des pratiques. Peut-être que tu accompagnes aussi d’autres femmes et que tu te sens engagée sur ce chemin.
Et pourtant… quelque chose bloque.
Malgré ta bonne volonté, malgré ton envie sincère, malgré tout ce que tu as déjà compris, ça résiste. Ça stagne. Tu as l’impression de tourner en rond.
👉 Ce n’est pas parce que tu n’es pas capable. Ce n’est pas parce que tu n’es pas « assez ». C’est peut-être simplement parce que ton système nerveux essaie de te parler.
Le trauma ne bloque pas pour t’empêcher d’avancer : il essaie de te protéger
Quand on parle de trauma, on imagine souvent un événement grave, un choc visible. Mais le trauma, c’est souvent plus subtil :
C’est une empreinte laissée dans ton système nerveux par un moment où tu as perdu le sentiment de sécurité. Et ce système, il a un rôle : te garder en vie, coûte que coûte.
Alors, quand il sent que quelque chose ressemble à ce qui t’a blessée…
👉 Il freine. Il bloque. Il fige. Non pas pour t’empêcher d’avancer, mais pour te garder à l’abri.
Comment ça se manifeste dans ton coaching (ou dans ta vie)
Tu as un projet, mais tu procrastines sans comprendre pourquoi.
Tu poses des actions… mais tu te sabotes en cours de route.
Tu parles, tu analyses… mais au fond, tu sens que rien ne change vraiment.
Tu accompagnes, mais tu sors des séances épuisée, vidée.
Tu fais mille formations, mais tu as l’impression de ne jamais être prête.
Ce sont des signaux. Ton corps dit : « Stop. Trop. Danger (même s’il n’y en a pas vraiment). »
Ce que ton système nerveux essaie de dire
👉 « Je n’ai pas confiance » : parce qu’il n’a pas encore trouvé un espace sécure.
👉 « Je suis encore en mode survie » : même si tu as compris, même si tu as travaillé sur toi, il reste en alerte.
👉 « J’ai besoin d’être rassuré, pas bousculé » : il demande du temps, de la douceur, du rythme ajusté.
Pourquoi ça ne se résout pas avec des outils en plus
Le piège, c’est de croire qu’il te faut un nouvel outil, une autre méthode, une autre technique. Mais souvent, ce dont tu as vraiment besoin, c’est :
d’un cadre où ton système peut ralentir
d’un espace où tu peux ressentir sans te forcer
d’un accompagnement qui part du corps, pas seulement de la tête
Et dans l’accompagnement, c’est pareil
Si tu guides sans voir ces blocages, tu risques de :
surcharger tes clientes
les pousser là où leur corps dit « non »
t’épuiser à vouloir compenser
Mais quand tu comprends le langage du système nerveux, tout change :
tu accompagnes avec plus de justesse
tu acceptes les rythmes lents sans les juger
tu deviens un point d’ancrage, pas un facteur de stress
En conclusion : ce n’est pas toi qui bloques, c’est ton système qui protège
Et c’est une bonne nouvelle : parce que tu peux apprendre à dialoguer avec lui, à l’écouter, à l’apaiser. Et ça, ça change tout.
Rappelle-toi : la transformation ne passe pas par la force. Elle passe par la régulation, la présence, l’accueil.
Avec clarté, Jessica