On entend souvent, dans le milieu du développement personnel, que « si tu veux, tu peux ».
Que tout le monde a les mêmes chances, les mêmes outils, les mêmes possibilités de transformer sa vie.
Mais ce n’est pas vrai.
Parce que tout le monde ne part pas du même point de départ.
L’enfance, un terrain de jeu… ou de survie
Certaines personnes ont grandi dans un cadre sécure, entourées, aimées, encouragées.
Leurs croyances de base sont : je peux réussir, je mérite d’être heureuse, le monde est plutôt sûr.
Et d’autres ?
Elles ont grandi dans le chaos.
Violence, négligence, manque d’amour ou de reconnaissance.
Ces expériences façonnent des croyances profondes, parfois invisibles, mais qui dirigent chaque choix : je ne mérite pas, je ne peux pas, le monde est dangereux, les autres vont me rejeter.
On appelle ça des traumas. Et ces traumas ne disparaissent pas avec un mantra ou un carnet de gratitude.
Pourquoi le "développement personnel classique" échoue souvent
Quand on te dit de « penser positif » alors que ton système nerveux est en alerte rouge depuis l’enfance, ça ne colle pas.
Quand on te parle « d’attraction de l’abondance » alors que ton corps est figé dans une peur constante du manque, ça sonne creux.
Ce n’est pas parce que tu n’es pas motivée.
Ce n’est pas parce que tu n’as pas assez de volonté.
C’est parce que ton corps et ton système de croyances n’ont pas été câblés sur le même mode que celui des personnes qui ont grandi en sécurité.
Nous ne sommes pas égaux face à la richesse non plus
Dire que « tout le monde peut devenir riche » est aussi une simplification brutale.
Oui, certaines stratégies marchent.
Mais si tu portes un vécu de survie, si ton énergie est aspirée par la peur de manquer, la peur de perdre, la peur d’échouer… alors ces stratégies restent théoriques.
On ne peut pas comparer deux personnes :
l’une qui a grandi avec des modèles de réussite, des ressources, du soutien,
et l’autre qui a dû survivre, s’adapter, se taire pour ne pas déranger.
Le vrai rôle du développement personnel
Le développement personnel ne devrait pas seulement t’inviter à t’améliorer pour rentrer dans un moule.
Il a aussi une responsabilité plus large : mettre en lumière ces inégalités, reconnaître les différents points de départ, et pousser la société à changer.
Car accompagner une personne à se libérer de ses traumas, c’est aussi transformer peu à peu les structures autour d’elle.
Et toi, tu veux avancer ?
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