Il n’existe pas une personne qui n’ait pas été blessée.
Par une parole. Un abandon. Un silence. Une trahison.
Ces blessures, on ne les choisit pas.
Mais ce qu’on en fait… ça, c’est une toute autre histoire.
Et pourtant, dans le monde de l’accompagnement, du soin, du coaching ou même de la relation, une question revient souvent :
« Comment savoir si je suis prête à accompagner alors que je porte encore des blessures ? »
👉 La réponse tient en deux mots :
Blessure activée vs blessure intégrée.
Qu’est-ce qu’une blessure activée ?
Une blessure activée est encore vivante à l’intérieur de toi, au point de se manifester sans que tu le veuilles.
Elle peut surgir :
quand quelqu’un te rejette,
quand tu n’es pas vue ou entendue,
quand une situation ressemble (même de loin) à celle de ton passé.
Et là, BOOM.
Tu ne réponds plus à la situation présente…
Tu réagis depuis ta douleur passée.
Tu n’écoutes plus vraiment.
Tu veux « sauver », « prouver », « corriger », « avoir raison »…
Ce n’est plus l’autre que tu accompagnes : c’est ta blessure que tu essaies d’apaiser à travers lui.
C’est subtil.
Mais puissant.
Et souvent destructeur (pour toi comme pour l’autre).
Et une blessure intégrée alors ?
Une blessure intégrée, ce n’est pas une blessure qui a disparu.
C’est une blessure que tu connais. Que tu as rencontrée. Traversée. Regardée en face.
Elle est encore là.
Parfois elle tire un peu, comme une vieille cicatrice les jours de pluie.
Mais elle ne gouverne plus tes actions.
Tu sais qu’elle existe.
Tu sais ce qu’elle vient te dire.
Et surtout : tu sais faire la part des choses entre ce qui t’appartient… et ce qui appartient à l’autre.
C’est là que la magie opère.
Quand ton histoire devient une ressource de compréhension,
et non un filtre qui déforme ce que vit la personne en face.
Et la conscience, dans tout ça ?
Être conscient(e), ce n’est pas juste « savoir des choses ».
C’est avoir appris à s’accompagner soi-même.
À rencontrer ses propres zones d’ombre.
À traverser ses tempêtes sans se fuir.
À poser des limites, de la douceur, de la rigueur.
👉 Et ça, ça s’apprend.
Accompagner l’autre demande de s’être d’abord accompagné soi.
Pas dans l’isolement.
Mais dans un cadre formateur, sérieux, respectueux de l’humain.
🎓 C’est exactement ce que j’enseigne dans Somaluna.
Parce que l’accompagnement, c’est un métier. Pas un rôle. Pas une intuition magique.
Une posture juste, ça se construit. Avec de la pratique. Du soutien. Et une vraie certification.
Dans la formation Somaluna, je t’enseigne à :
-
intégrer ton propre vécu sans qu’il prenne le dessus,
-
poser un cadre clair et sécure,
-
accompagner sans t’épuiser, sans t’effacer.
Si tu veux en savoir plus sur la formation, tu peux simplement commenter cet article,
et je viendrai te répondre en message privé avec toutes les infos