(Comprendre pourquoi une formation en coaching de quelques mois ne prépare pas à un accompagnement sérieux et éthique)
Introduction : L’illusion de la rapidité dans le coaching
Aujourd’hui, le coaching est devenu une industrie florissante. Avec des promesses alléchantes du type “Deviens coach en 3 mois et transforme des vies”, de nombreuses personnes se lancent dans des formations en coaching qui prétendent les rendre compétentes rapidement.
Mais accompagner une personne dans son évolution personnelle, professionnelle ou émotionnelle est une immense responsabilité. Ce n’est pas simplement poser des questions puissantes ou suivre un script.
Un coach compétent doit comprendre le fonctionnement du système nerveux, les impacts du trauma, la psychologie humaine et la complexité des schémas comportementaux. Une formation express en coaching ne peut pas suffire à acquérir ces compétences.
Dans cet article, nous allons voir pourquoi les formations courtes en coaching posent problème, ce qu’il manque à ces cursus et quelle formation en coaching choisir pour réellement accompagner avec profondeur et éthique.
1. Une formation en coaching express : des bases trop superficielles
A. L’apprentissage limité des techniques d’accompagnement
Une formation en coaching qui dure quelques semaines ou quelques mois enseigne généralement des outils de questionnement, des méthodologies de coaching et des techniques de communication.
Mais poser des questions ouvertes et suivre un protocole ne fait pas de quelqu’un un bon accompagnant.
Ce qui manque souvent dans ces formations courtes :
✅ La compréhension des mécanismes psychologiques profonds
✅ Les impacts du trauma et du système nerveux sur le comportement humain
✅ L’intégration d’une posture d’accompagnant sécurisant et non intrusif
✅ L’expérience réelle de l’accompagnement sur plusieurs mois ou années
Dans Somaluna, la formation en coaching prend en compte l’intégration du savoir-être autant que du savoir-faire, ce que les formations express oublient souvent.
B. L’absence d’expérience et de supervision
L’un des plus gros problèmes des formations de coaching rapides est le manque d’expérience réelle et de supervision.
Accompagner quelqu’un ne s’apprend pas uniquement en suivant des cours théoriques. Cela demande de la pratique, du feedback et un encadrement par des mentors expérimentés.
Or, dans les formations express en coaching :
❌ Les stagiaires pratiquent sur eux-mêmes ou avec d’autres élèves, mais très peu sur de vrais clients
❌ Il n’y a pas toujours de supervision par des coachs expérimentés
❌ La posture d’accompagnant n’est pas intégrée profondément, ce qui peut amener à des maladresses, voire des erreurs graves
Un psychologue étudie 5 ans minimum, un thérapeute met des années à se former… pourquoi un coach pourrait-il être compétent en quelques semaines seulement ?
Dans Somaluna, nous insistons sur une formation longue, avec de la supervision et de l’expérience concrète, car un accompagnement de qualité demande du temps pour se construire
2. Le danger du “syndrome du sauveur” chez les coachs (fraîchement ou mal) formés
Une formation en coaching express ne laisse pas toujours le temps de faire un vrai travail personnel sur soi.
Or, beaucoup de personnes se lancent dans le coaching pour combler un manque personnel, souvent sans même en avoir conscience.
A. Le besoin inconscient de “réparer les autres”
Lorsque l’on devient coach sans avoir travaillé profondément sur ses propres blessures et schémas :
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On peut avoir tendance à projeter ses propres blessures sur ses clients
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On risque de vouloir sauver les autres au lieu de les accompagner avec neutralité
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On manque de recul et on peut induire nos propres croyances dans l’accompagnement
Cela peut mener à des dérives dangereuses, où le coach prend trop de place ou pousse ses clients à aller trop vite, sans respecter leur rythme naturel.
Dans Somaluna, nous insistons sur un travail profond sur soi avant de prétendre accompagner les autres. Un bon coach ne sauve pas, elle guide avec présence et authenticité.
B. Le manque de compréhension du trauma et du système nerveux
3. Quelle formation en coaching choisir pour être un bon accompagnant ?
Un autre gros problème des formations de coaching courtes, c’est le manque total de formation sur les traumas.
Or, la majorité des clients qui cherchent un accompagnement portent des blessures émotionnelles. Même si le coaching n’est pas de la thérapie, il est essentiel que le coach sache reconnaître un trauma et ne pas le réactiver involontairement.
Quand un coach ne sait pas repérer un trauma, il risque de :
❌ Forcer une prise de conscience trop brutale, ce qui peut replonger le client dans un état de détresse
❌ Pousser à des actions inadaptées, basées sur des injonctions de “passage à l’action”
❌ Ne pas comprendre les résistances d’un client, et donc culpabiliser ou mal interpréter ses blocages
C’est pourquoi, dans Somaluna, nous avons intégré une formation approfondie sur le système nerveux, la régulation émotionnelle et la posture d’un coach informé sur le trauma.
Un bon coach ne force pas, il accompagne avec respect et compréhension.
A. Une formation qui prend le temps d’intégrer les apprentissages
Accompagner les autres demande de l’expérience, de la pratique et du temps.
Une bonne formation en coaching devrait proposer :
✅ Un enseignement progressif sur au moins 18 mois à 2 ans
✅ Un travail personnel profond avant d’accompagner les autres
✅Une supervision régulière avec des coachs expérimentés
✅ Une approche intégrant le système nerveux et les impacts du trauma
Dans Somaluna, nous avons fait le choix d’une formation qui ne mise pas sur la rapidité, mais sur la qualité et l’expertise réelle.
B. L’importance d’une posture professionnelle et éthique
Un coach compétent sait que son rôle est :
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D’accompagner sans imposer
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De reconnaître ses propres limites
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D’être formé.e en continu pour affiner son accompagnement
Trop de personnes sortent d’une formation de coaching express et ouvrent immédiatement une école de coaching… sans avoir elles-mêmes accumulé des années d’expérience.
Transmettre demande du temps, de la maturité et de la profondeur.
C’est pourquoi dans Somaluna, nous insistons sur une formation exigeante, qui respecte le rythme naturel de l’apprentissage et de l’intégration.
4. Longueur ne veut pas toujours dire profondeur : regarde qui forme
Aujourd’hui, certaines écoles proposent des formations longues en coaching, ce qui peut sembler rassurant… mais ce n’est plus une garantie de sérieux ou de profondeur.
Ce qui compte vraiment, c’est :
👉Qui forme ?
👉 Quelle est l’expérience de terrain de la formatrice ou du formateur ?
👉 A-t-elle / il accompagné des clients pendant plusieurs années ?
👉 Est-ce que la transmission s’appuie sur des situations vécues, des erreurs traversées, des transformations observées dans la durée ?
Il m’arrive de voir sur les réseaux des personnes partager des récits inspirants :
“Il y a 4 ans, j’étais serveuse. Aujourd’hui, je suis épanouie.”
Et en creusant, tu découvres qu’elles forment déjà des coachs depuis 2 ans. Ce qui veut dire que 2 ans après avoir découvert le coaching, elles forment à leur tour… sans avoir eu le temps de traverser les complexités du métier, ni même de vivre plusieurs cycles d’évolution client.
👉 Deux ans pour se former et former d’autres ? Ce n’est pas suffisant.
Transmettre ne devrait pas être un effet de mode ou une reconversion éclair. C’est une responsabilité profonde, un acte d’humilité et de maturité.
Et même 10 ans de pratique ne sont pas un indicateur suffisant à lui seul. On peut très bien avoir été active 10 ans, sans avoir accompagné beaucoup de personnes, sans avoir été supervisée, ou en n’ayant suivi qu’une seule formation.
👉 Ce qui fait la différence, c’est la qualité et l’intensité de l’engagement dans sa propre formation et son chemin d’évolution.
C’est aussi là que se situe la différence dans Somaluna :
Ma pratique est ancrée dans plus de 10 ans sur le terrain, avec une vision fine des dynamiques humaines, 4500 heures de formation accumulées rien qu’en 2021 (sans compter ce que j’ai suivi depuis), des cursus intensifs et exigeants, et un engagement clair à transmettre en évitant les dérives.
Quand je forme, je le fais avec des fondations solides, une conscience aiguë des enjeux éthiques, et le souci constant de la sécurité des personnes accompagnées.
Conclusion : Prendre le temps de bien se former pour mieux accompagner
Aujourd’hui, le coaching est devenu un marché très lucratif, et les formations express fleurissent partout. Mais accompagner les autres est une responsabilité immense, qui demande bien plus qu’un diplôme rapide et des outils appris en quelques semaines.
Un vrai accompagnement nécessite :
✅ Une formation approfondie et progressive
✅ Une compréhension du trauma et du système nerveux
✅ Un travail personnel sur soi avant d’accompagner les autres
✅ De la supervision et de l’expérience sur plusieurs années
Si tu envisages une formation en coaching, prends le temps de choisir un cursus qui te donnera les outils pour accompagner avec profondeur et éthique.
👉 Dans Somaluna, nous avons fait ce choix. Parce qu’être un bon coach, ce n’est pas juste appliquer des outils, c’est comprendre, sentir et accompagner avec justesse.
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Je t’embrasse, Jessica.