La figure moderne du leadership est le self-made-man, cette personne qui s’est construite à partir de rien ni personne. Dans la conception collective, cette évolution personnelle est le fruit d’un travail acharné et individuel. C’est sur cette conception que la plupart d’entre nous, nous construisons pour réussir et pour développer notre activité.
On néglige ainsi les processus d’apprentissages et de transmission du savoir-faire qui sont pourtant un soubassement de l’évolution même de la société.
Si chaque société a eu à mettre sur pied un schéma particulier, de transmission des connaissances, qui correspond naturellement à ses propres réalités socioculturelles, c’est bien parce que ce type de procédés permet de garder le cap sur des aspirations communes, et de rester fidèle et authentique même dans l’innovation. La vérité est que le processus de transmission a toujours existé, et constitue un moteur au développement personnel, mais aussi social, harmonieux.
C’est quoi le processus de transmission ?
La transmission permet au néophyte l’acquisition de la connaissance théorique et du savoir-faire. Ce processus revêt une importance particulière pour la société en général, et pour l’individu.e en particulier. Il leur permet d’être bien outillés pour relever les défis auxquels ils seront confrontés. Il s’agit d’un tremplin vers les aptitudes d’adaptabilité aux différentes mutations en cours dans la société, et l’intériorisation des informations nécessaires aux bonnes pratiques de chaque discipline.
La transmission est donc un processus social à part entière, intrinsèque à toutes sociétés. En réalité, chaque communauté sociale possède ses propres schèmas de transmission de la connaissance.
La thématique de la transmission est assimilable à celui de la socialisation, qui consiste en processus permettant à un.e individu.e d’intérioriser les normes et valeur de la société dans laquelle iel vit.
De manière concrète, la transmission passe par le canal des arts des chants, et des rites d’initiation. Si de nos jours l’école est le canal de transmission le plus utilisé, cela n’a pas toujours été le cas. Dans les sociétés encore traditionnelles, les rites et coutumes sont teintés de directives parfois subtiles qui contribuent à inculquer aux individu.e.s certaines valeurs bien précises.
Le mécanisme de la transmission.
Omniprésent dans toute société, ce processus sous-entend une communication entre une personne-ressource et un apprenant. Selon les contextes, on parle d’élève et d’enseignant, de disciple et de maître, ou encore de parents et d’enfants. Le schéma est donc classique et se reproduit dans tous les compartiments de la société, de fil en aiguille. Les disciples d’hier sont les maîtres d’aujourd’hui, et les disciples d’aujourd’hui sont des maîtres en puissance. C’est donc une pratique qui connecte directement l’individu à la source originel du savoir.
Les femmes étant des personnes très communicatives, elles mettent en exergue ce processus en inculquant dès le plus bas âge à leurs filles, certaines valeurs artistiques qu’elles auraient elles-mêmes reçues de leurs parents.
Vous verrez ainsi se transmettre de génération en génération des techniques artistiques et artisanales, à l’instar de la broderie, de la peinture, et de la tricoterie. Cet exemple est tout parfait, car il permet aussi de ressortir une des importances primordiales de ce processus, qui se trouve être la conservation des techniques ancestrales en bonne et due forme.
Importance de la transmission.
La transmission comme tout processus social revêt une importance capitale, dans le développement personnel et de la société, de la discipline, de la communauté elle-même, mais aussi des individus pris isolément.
En réalité, ce processus concerne tous les acteurs du système, ce qui en fait une démarche plus ou moins coercitive, à laquelle on ne peut se dérober.
Ce caractère coercitif de la chose sous-entend l’importance que revêt la formation même du formateur. Le formateur doit lui-même passer par la case d’apprenant, ou d’élève. C’est seulement après avoir lui-même appris et maîtriser, qu’il pourra transmettre correctement la connaissance, et perpétuer la tradition.
Transmission et identité.
L’identité d’un groupe social, ou d’une communauté religieuse pris au hasard, réside en leur manière de faire et de penser commune ; les membres d’une même communauté se partagent les mêmes habitus. Ces habitus sont donc acquis par les individus à travers un processus de transfert de savoir-faire, et de connaissance, décliné sous la forme d’initiation, d’apprentissage, ou de formation professionnelle.
Le processus de transmission permet donc à un individu de réagir, de penser et d’agir conformément aux aspirations de la communauté à laquelle il prétend appartenir. On ne devient pas membre d’une communauté, qu’après avoir assimilé ses normes et valeurs ; à défaut on y est marginale, ou déviante. L’accompagnante du féminin pourrait éventuellement vous aider à comprendre cela.
Processus de la transmission, comme garant de la tradition.
Sans un processus de transmission bien établie, beaucoup de connaissances ancestrales, et de pratiques traditionnelles auraient complètement disparu.
Ce processus permet de garder dans la mémoire collective, des techniques, et des connaissances qui se transmettent de génération. Nous avons tantôt donné l’exemple de la femme sacré. On peut trouver bien d’autres exemples de la sorte, qui seraient valables dans tous les domaines de la vie quotidienne.
En réalité, l’évolution même de toute société est basée sur ce principe de transmission de la connaissance. Un adage africain dit : « C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle ». On peut trouver bien d’autres exemples de la sorte, qui seraient valables dans tous les domaines de la vie quotidienne. On ne peut prétendre à l’innovation et au développement, quand on ne maîtrise pas les pratiques qui se font déjà et celles qui ont été en usage de par le passé.
Il faut donc un schéma, à même de permettre au néophyte de se rendre compte de l’état d’évolution actuel des choses et des accomplissements du passé, c’est seulement ainsi qu’il pourra s’intégrer, et se rendre utile à la communauté.
Dans la vidéo ci-dessous, je te parle de l’importance de la transmission dans le domaine de l’accompagnement.
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Ce sont les 6 dernières semaines pour rejoindre la formation Accompagnante du Féminin. Je démarre la formation le 1er mai, le lendemain de Beltaine.
Je t’embrasse,
2 Responses
Bonjour,
Vous avez un charisme important et intéressant.
Je souhaiterais réaliser des formations qualifiantes ou certifiantes toutefous financierement cela n est point évident sincèrement .
Je veux changer, être moi-même , m accepter, m aimer, avour confiance en moi….
Etre en harmonie avec moi la nature la spiritualité etc…..
Je ne vis pas j avoue je survie et je veux changer apprécier vivre….
Trouver ma vraie vie….
Bonjour Ghyslaine,
Merci pour ton message.
Abonne-toi à ma newsletter, car je partage toutes les semaines du contenus qui j’espère t’aidera à trouver un équilibre dans ta vie.
Puis, j’espère avoir une superbe nouvelle à annoncer déjà cette semaine !
Je te souhaite de trouver l’harmonie à laquelle tu aspires.
Je t’embrasse,
Jessica.